Wednesday 24 October 2012

Bingo: Go Dancing! / Allez danser !

I set the "Go Dancing!" Bingo challenge for myself back in September knowing that it would be too easy, and so in an attempt to make it a real challenge for myself, I mentally excluded just going to discothèques as an option for this task.

Instead, I decided to join ClubRock, an ENS Club for learning partner dances, and was instantly infatuated.

I started attending "Rock" classes. Rock is a style of dance from the 1950s similar to swing dancing (which here is called "le West Coast"), but was inspired by the French Be-Bop movement rather than the Lindy Hop. As far as I know, it isn't typically practiced in North America ... which is a shame.
I have pretty good rhythm from my years of dance (I started dance classes in jazz when I was 9, and have since taken ballet, lyrical, tap and acro) and from my mother, but dancing with a partner is a whole different ball-game. It is the first time I have ever done a partner-style dance, and having a fairly strong personality and maybe a bit of the control-freak about me, I think it's fair to say I'm not easily led. The Beginner classes have been an exercise in patience and letting someone else be in control. If all else fails, Hattie is an excellent dance partner.

She was invited to attend the Intermediate group and I tagged along because they were short female dancers at this level ... yes, you read that right. This was an exercise in feeling like an idiot. The basic steps are really easy, but what happens after is that you start to learn sequences and cues from your partner's guidance.

On entering the room, I was asked to dance and I warned my partner very clearly that I was a beginner. He said that he was as well. I guess "beginner" is a relative term. He was incredible and I was just sort of floating along laughing at myself if I made any mistakes. At one point, I was supposed to turn and didn't know it and he backed right into me. Good thing I don't take myself too seriously.

Having a good partner in the Beginner lessons makes the dancing almost effortless. Having a good partner in the Intermediate lessons means that my partner needs to pratice patience! Apparently I am somewhere in between.

I see this as a learning opportunity of how to trust someone else's direction (I've never been exceptionally good at letting someone else take the lead in partner assignments), how to be flexible when improvising (and praticing together to avoid making mistakes), and how to communicate using literal body language. Challenge accepted!

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En Septembre, j'ai choisi le défi « Allez danser ! » pour le jeu de Bingo en savant que ce défi sera trop facile. Pour le rendre plus difficile, j'ai exclu mentalement les sorties à la discothèque comme option pour achever la tâche.

Au lieu de danser à la discothèque, j'ai choisi comme défi les leçons de ClubRock, un club à l'ENS de danses avec des cavaliers, et j'en étais tout de suite amoureuse.

J'ai décidé les cours de « Rock ». Le Rock est un style de danse qui provient du mouvement Rock 'n' Roll des années 50. Comme style de danse, le Rock s'approche à le West Coast, mais c'était inspiré par le mouvement français de Be-Bop au lieu du style Lindy Hop. Autant que je sache, ce style n'est pas pratiqué en Amérique du nord ... c'est dommage !
J'ai le sens du rhythm après des années des leçons de danse (j'ai commencé les leçons en jazz moderne quand j'avais 9 ans, et dès que j'ai commencé j'avais suivi aussi des leçons de ballet, de lyrique, de tap et de gymnastique) et après l'influence de ma mère, mais danser avec un cavalier est une autre paire de manches ! C'est la première fois que j'ai essayé à danser avec un cavalier, et comme j'ai une personalité assez forte (et je suis assez souvent une perfectionniste), j'imagine que ce n'est pas facile de me guider. Jusqu'à cette semaine, les cours débutants avaient été une exercice de patience et de relâcher le contrôle à quelqu'un d'autre. De toute façon, je danse avec Hattie si je suis vraiment désespérée de mon cavalier, car elle est excellente.

Elle était invitée à assister les cours intermédiare et je l'ai jointe car les danseurs intermédiares manquaient des cavaliers ... je ne rigole pas ! Ce cours était une exercice en comment sentir ridicule. Les pas de base sont tellement facile, mais après il faut apprendre les séries de mouvement et les indications de guidage.

En entrant la salle, j'étais invitée à danser et j'ai prévu mon cavalier d'un langage très clair que je suis débutante. Il a dit que lui aussi était debutant. J'ai appris comme ça que le titre « débutant » est relatif. Il était incroyable et j'avait dû essayer mon mieux m'en moquant de moi-même quand j'ai fait des fautes. Une fois, j'aurais dû tourner et je n'ai pas su quoi faire. Nous nous sommes percutés. Heureusement, je ne me prend pas trop au sérieux.

Avoir un cavalier doué aux cours débutants rend la danse naturelle. Avoir un cavalier doué aux cours intérmediares veut dire que le cavalier aura besoin de patience ! Apparemment je me trouve entre les deux niveaux.

Je vois ce défi comme une occasion pour apprendre comment faire confiance dans le guidage de quelqu'un d'autre (j'avait toujours des problèmes à partager le travail des projets partagés), comment être plus flexible surtout quand on improvise les séries (et comment pratiquer ensemble pour nous corriger), et finalement comment communiquer à travers le langage corporel littéral. Le défi d'aller danser : je l'accepte !


Sunday 21 October 2012

Le "Thanksgiving"

En premier, j'ai dû me poser la question, COMMENT EST-CE QUE ÇA SE PEUT QUE LE THANKSGIVING ÉTAIT DÉJÀ PASSÉ IL Y A DEUX SEMAINES ?!! (ou bien : Pourquoi est-ce que les temps passe si rapidement ?)

Deuxièmement, je n'ai pas eu l'occasion de fêter le Thanksgiving avec ma famille, alors j'ai organisé un Thanksgiving (énorme) avec beaucoup d'aide qui a compris :
  • 9 Britanniques (1 Écossais, 1 Britannique-Ukraniane, 1 Britannique-Americaine);
  • 8 Français-es;
  • 3 Canadiennes;
  • 1 Americaine;
  • 1 Russe; et
  • 1 Hongroise
Pour 83% de ce groupe, c'était le premier Thanksgiving de leur vie. Et je dois dire que un grand succès !  Je le marquerai comme le Thanksgiving le plus multiculturel auquel j'ai jamais assisté, ce qui saisit l'esprit de la fête nord américaine d'une manière.
Ma contribution à la fête était les carrottes après le style de mon père (bouillés avec du buerre et du miel) et la tarte à citrouille de ma grandmère qui est maintenant mondialement connue ! J'ai dû improviser avec les ingrédients de la tarte comme avec la plupart des recettes  que je suis ici. J'ai fait mes courses à Little Britain (le magasin des expatriés) et le micro-onde/four dans lequel je ne fait aucun confiance, mais tout s'est bien passé et la tarte était parfaite si j'ose le dire !
Après mon cours le matin, j'ai passé la journée en nettoyant et en rangeant l'appartement avec Morgane et en épluchant les carrottes. Nous avons eu besoin d'emprunter le balai de Milica (notre balai ne fonctionne pas) et nous avons volé, d'une manière très désinvolte, une table du bâtiment A. Les invités ont apporté les chaises et environ 19h30, ils ont commencé à arriver avec les plats. Nous ne sommes pas parvenus à manger jusqu'à 20h30. C'était le Thanksgiving typique !

Les autres plats apportés par les invités ont inclus : du poulet (il était tellement trop difficile de trouver une dinde, et le poulet était délicieux), un crumble aux courgettes, des choux de Bruxelles, de navet purée, un ragoût cuit au four de patates douce, des haricots verts avec une sauce béchamel, des oeufs mimosa, un crumble aux pommes, des meringues, de salade aux fruits, du jus de rôti, et beaucoup plus.
Morgane a crée un coeur de Post-It adorable pour que les invités puissent écrire ce dont ils apprécient. J'ai écrit un petit discours de grâce pour commencer le repas qui était franchement très bébête, mais je crois que le Thanksgiving, c'est le moment d'être sentimentale. Le voici :

« On apprécie l'occasion priviligié qui nous a menés par divers chemins et de divers origines ici à Lyon. On apprécie aussi l'occasion qu'on a d'avoir fait connaissance de si bons amis (ou bien de les faires ce soir). On apprécie, finalement, notre santé et bonheur, et la bonne nourriture qui va bientôt commencer à froidir ! Bon appetit ! »

Je n'ai pas la capacité de décrire l'excellence des plats. J'aurai dû me lier d'amitié avec les meilleurs cuisiniers et cuisinières à l'intérieur et autour de l'ENS. Quand je me suis assise finalement pour manger, je n'ai pas pu m'empêcher de pousser un soupir heureux avec chaque bouchée.
De plus, cette soirée servait comme la fête pour le 20e anniversaire de Jamie et mon 22e anniversaire. Tout le monde était tellement chouet et nous avons eu deux gâteaux surpris et quelques cadeaux (ainsi que la compagnie chaleureuse qui a rendu la fête si spéciale).
Juste avant minuit, nous avons eu collectivement l'instrict traditionnel de Thanksgiving : tout le monde était un peu trop satisfait par la nourriture et nous avons eu besoin d'aller dormir. Chez moi, ce n'est pas rare que tout le monde s'étend entre l'entrée et le dessert, mais il n'y avait pas assez de space pour ça. Nous avons dansé un peu après avoir retourner les tables et tous les invités ont aidé à débarrasser la salle.

Je ne crois pas que je pourrais demander un meilleur Thanksgiving lyonnais. Le seul parti qui m'a manqué était, bien sûr, ma famille.

(Crédit à Danielle Ambs et Milica Antic pour les photos !)

Thanksgiving

First, I would like to say, HOW WAS IT THANKSGIVING TWO WEEKS AGO?!! (ie. Where has the time gone?)

Second, since I didn't get to celebrate Thanksgiving at home with the fam, with a lot of help I organized a (massive) Thanskgiving dinner involving:
  • 9 Brits (1 Scotsman, 1 British-Ukranian, 1 British-American);
  • 8 Français-es;
  • 3 Canadians;
  • 1 American;
  • 1 Russian; and
  • 1 Hungarian
For 83% of this group, it was their first Thanksgiving ever. And I have to say, it was a hit. It also goes down in history as my most multicultural Thanksgiving, which really captures the North American spirit, in a way.

As my contribution to this potluck, I made Dad's honey and butter carrots and my Grandma Lofthouse's famous Pumpkin Pie. I had to improvise for the pie as with most recipes here, with a lot of help from the expat store "Little Britian" and with a microwave/oven thing, but it turned out perfect, if I dare say so myself (and I do).
After my morning class, I ran some errands and then spent the day cleaning the apartment with Morgane and peeling carrots. We had to borrow a broom from Milica (the head of our broom didn't fit with the handle) and we stealthily stole a table from A building. People brought chairs and then around 7:30pm people started to arrive. We didn't manage to start eating until around 8:30pm. It was classic Thanksgiving.

Other dishes brought by the amazing participants included: chicken (turkey was WAY too hard to find), stuffed squash crumble, brussel sprouts, puréed turnip, sweet potatoe casserole, mashed potatoes, green beans with a white gravy, deviled eggs, apple crumble, meringue, fruit salad, gravy, and much more.
Morgane made an adorable post-it note heart for people to write in what they were thankful for and a sign for the door. I wrote a mini-"grace" for the start of the meal which was really cheesy, but there's no time like Thanksgiving to get really cheesy. It translated roughly to this:

"We appreciate the good fortune that brought us different ways and from different places here to Lyon. We also appreciate the opportunity that we've had to have met such good friends (or to meet them here tonight). Finally, we appreciate our health, our happiness and the delicious food that will soon be getting cold. Bon appetit!"

I can't actually put into words how delicious everything was. I think I must have befriended the best cooks in and around ENS. When I finally sat down to eat, I couldn't stop myself from sighing happily with every bite.
Incidently, this also served as Jamie and my 20th and 22nd birthday parties, respectively. And everyone was so sweet that we had two surprise cakes as well as presents (and the great company made it that much more special).
Sometime just before midnight, we collectively took part in another Thanksgiving tradition: everyone was so full that they all felt the need to go home and sleep. At my family Thanksgivings, it is not uncommon for us to sprawl out between the main course and dessert, but there wasn't much room for that here. We danced a bit after the tables had been returned to their homes and everyone was so helpful cleaning up and taking their dishes back with them.

I don't think I could have asked for a better Thanksgiving in Lyon. The only thing I missed was, of course, my family.

(Photo credit to Danielle Ambs and Milica Antic!)

Saturday 13 October 2012

Aladdin's Cave / La Caverne d'Alib Baba

Before you get ahead of yourself … no, I did not take an unexpected trip to the Middle East. However, that did not dampen my excitement at the little journey I took on Thursday to the basement of Monod residence.

Other universities sometimes have “depots” of items left behind by International students that incoming Internationals can access to find things for life in residence. I was told that no such place existed at ENS.

One day, I noticed my friend Milana trucking a printer and other unlikely items across campus and found out that there was a room on campus with abandoned belongings, but that you needed to know someone that had left things bheind. She suggested that I accompany her another time to see if there was anything there that could help me out.

It took a few weeks before I finally got to go there and in the interim my imagination went wild, envisioning all the possible items that I might find there. I began calling it Aladdin’s Cave of Wonders. Even my most fantastic conceptions about what it might be like did not result in disappointed expectations...

Milana and I waited at least an hour for the residence caretaker to return from an engagement, jumping at the sound of keys and getting strange looks from all the students living in that section of Monod. The caretaker finally let us in! We carefully made our way down a flight of creepy cement stairs and down a few hallways lined with lamps, computers from the early 90’s, plastic lawn chairs and mops.

When we got to the boxes of Milana’s friend, we started out delicately, trying not to move things around too much and just taking what seemed reasonable. After a few minutes, we were scavenging anything we could and trying to figure out how much we could carry. When offered something for free, it doesn’t seem to matter so much if you really need it.

We walked back up the stairs and informed the caretaker that she could close the door. I was afraid she would ask to see what we had taken. Here is my collection of “found” treasures: 


We had been Aladdin for a few minutes, and I especially fit the persona on the trek back to Descartes campus and to my room. He had been a “street rat” and I looked like I would have fit right in next to some garbage bins.
My quality of life has greatly improved and I no longer sleep under a sleeping bag, have to boil water in a pot for tea, have to borrow cups from my roommates if I have friends over nor do we keep our garbage bag on the floor any longer. Hooray for garbage cans!

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Ne vous emballez pas ... non, je ne suis pas partie sur un voyage inattendu au Moyen-Orient. Cependant, cela n'a pas refroidi mon enthusiasme pour le petit voyage j'ai fait jeudi au sous-sol des résidences de Monod.

Parfois les universités ont les dépôts des objets oubliés des ancien-ne-s étudiant-e-s pour que les nouveaux/nouvelles arrivé-e-s puissent mieux s'installer dans les résidences. Quand j'ai demandé s'il y avait un de ces dépôts à ENS, M. Blondot m'a dit simplement non.

Un jour, j'ai remarqué mon amie Milana tirant une imprimante et les autres objets inattendus à travers le campus Descartes. C'est comme ça que j'ai entendu parler d'une chambre à Monod où les objets oubliés se trouvent ; mais, on ne pourrait pas avoir accès sans la connaissance d'un-e ancien-ne étudiant-e qui a laissé des objets. Milana a proposé que je l'accompagnerai une autre fois pour verifier s'il n'y avait pas un truc que j'aimerais.

Queques semaines sont passées avant que nous sommes enfin rendues à cet endroit et pendant l'entre-temps, j'ai laissé libre cours à mon imagination, en concevant tous les possibilités que je pourrais trouver à l'intérieur. J'ai commencé à l'appeler la Caverne d'Alib Baba. Même mes conceptions les plus merveilleuses n'ont pas eu pour résultat les aspirations déçues ...


Milana et moi avons attendu au moins une heure pour la femme qui s'occupe de la résidence Monod qui partait pour un événement. Nous avons sauté au son des clés et reçu les regards curieux des étudiants qui habitent dans ce bâtiment. Finalement, elle est arrivée et nous y sommes entrées ! En descendant les escaliers du béton sinistres d'un pas précis, nous avons remarqué des tas de lampes, d'ordinateurs des années 90, de chaises longues en plastiques et de serpières ... j'ai vu des trésors.

Nous sommes finalement arrivées aux boîtes dont nous avons accès, et on a commencé légèrement, essayant de ne pas bouleverser trop les contenus et prennant qui a semblé raisonable. Après quelques minutes, nous sommes devenues les pilleuses, prennant n'importe quoi et laissant seulements les trucs qu'on n'a pas eu la capacité de porter. Quand quelque chose est gratuit, il ne semble pas que « le besoin » est encore pris en compte.

Nous sommes remontées les escaliers, et j'ai eu une telle peur que la femme aurait demandé de voir ce qu'on a pris. Voilà mon butin « trouvé » :

J'étais Aladdin pour un moment, mais j'ai vraiment incarné le personnage en rentrant à Descartes. On l'a appelé un gamin de rue et je crois que j'aurais trouvé ma place facilement à côté d'une benne à ordures.
La qualité de ma vie a déjà amelioré et je ne dors plus en dessous d'un sac de couchage, je ne bouille plus de l'eau dans une casserole pour faire du thé, je n'ai plus besoin d'emprunter les verres pour inviter des ami-e-s chez moi et mes collocs et moi avons finalement une poubelle !


Monday 8 October 2012

Homework Times / L'époque de devoirs

I imagine that my student friends are currently taking a break from their own homework to read this post. This weekend, I finally felt the need to pull up my socks and get down to business (to defeat the Huns).

I’ve finally figured out which classes I will be taking and I'm really excited about them. Compared with the program at Brock that can be somewhat limited in course offerings (especially within the framework of the Concurrent Education degree), I feel like I have so much freedom!

I’m actually motivated to do extra research for my classes, which is good, because in most cases the homework is self-directed. The prof gives you a bibliography at the beginning of the course and send you on your way. You decide what you're going to read based off of that list (and if you are really ambitious, I suppose you could read everything on the list).

The number one factor for me choosing a class, besides being interested in the subject matter, was that the professor had to be an excellent speaker. Most of the classes are "cours magistrals" (lectures) where you sit for two hours and only talk if the professor asks a question or if you have a point you need clarified. If the professor couldn’t speak well, I couldn’t be in their class. If I have to sit and listen for two hours, I need to be captivated.
My first class is called "The International Dimension" and we talk about what it is like to be the “Other” in a situation, especially when language is involved, and particularly focussing on what it means to be an exchange student. We introduced ourselves in French through talking about the history of movements in our family tree. All of the stories were pretty crazy when you put them together. We all had so much mobility. I guess that’s to be expected in the U.S. and Canada, but there was a girl from the Ukraine and a girl from Algeria in our class and they both had a lot of different movements as well that were linked with historical and political events. Super interesting!
 
I’m taking a poetry-through-the-centuries class, where we look at how the major poets influenced each other based on letters that they wrote about the other poets, their literary critiques of them, and then actual differences in their approach to writing poetry. Most of the other students are well-read when it comes to Hugo, Baudelaire, Verlaine, Rimbaud, etc etc so I'm doing a bit of catch-up by trying to read some of their more famous poetry collections. The problem, especially when we get to the more "modern" and surrealist poetry, is that it is difficult to just skim through the poems and get the general idea of what the poet's claim to fame is. You have to actually work with each of the poems, which takes forever. Good thing I like it!

In my Wednesday morning class, we examine the relationship with death through literature. Apparently in France, the start of the gothic era of literature was spurred by the atrocities that were committed during the French Revolution, and by the separation of Church and State. Without the Church having so much influence over the lives of citizens, they had to come up with their own rites surrounding death and death became a much "scarier" thing. We get to look at works of literature that include ghosts and phantoms and the undead and all of that which is pretty interesting.

Wednesday night, I take beginner Spanish. It is hard! It's been so long since I started learning another language (I was 9 when I started learning french), that it's strange to go back to the basics. Our prof spoke to us mostly in Spanish, which I managed to understand and we introduced ourselves. We're learning letters and numbers and about Spanish culture from a variety of different countries.
So far, my favourite class is Friday mornings 9-11am (so you know I love it). It is about poets that reclaim an African heritage. We study poets from the U.S., Brasil and all over the Carribbean. The information is so interesting and it builds on some of the course material I studied at Brock concerning francophone literature in the Carribbean.  We get to choose to do a presentation on a topic of our own interest, and although I had about a million ideas, I think I'm going to look at Canadian diaspora and the poetry of Canadians with African heritage.

I even spoke in that class last week, which is terrifying since I had to say it in French in front of all the native French-speaking students and assume my prof would understand me. And then, I realized that it is totally not common for students to add things to the teacher’s presentation. He was a bit taken aback but didn’t get too thrown off, so I assume it was ok. I realized after as well though that my point might have had nothing to do with the line of thinking he was following. The classes are almost scripted here. Teaching is more a performance than an interactive process.

Anyway, I've spent almost the entire weekend studying -- apart from the occasional dinner party -- and feel a bit like I'm settling in to being a student here. It's weird to see students from home saying they've got midterms already.

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J'imagine que mes ami-e-s qui sont étudiant-e-s prennent une pause de leurs propres devoirs pour lire ce message. Ce week-end, j'ai finalement ressenti le besoin de me retrousser les manches et me mettre aux devoirs.

J'ai réalisé quels cours je vais suivre et je suis tellement excitée. En comparaison avec mon programme à Brock qui limite un peu les choix dans les cours de français (surtout dans le cadre d'un double licence avec éducation), je sent liberée !

Je suis même motivée de faire la recherche pour mes cours, ce qui est bien, car dans la plupart des cours sont autonomes. Le professeur nous donne une bibliographie à la rentrée, et nous envoie faire comme nous voudrions. Je decide ce que je vais lire à partir de la bibliographie (et si je suis très ambitieuse, je pourrais lire tout ce qui se trouve sur la liste).

Le critère le plus important pour moi de choisir un cours, à part l'intérêt dans le sujet, était que le professeur un-e orateur/trice excellent-e. La plupart des cours sont des cours magistrals où on s'assoie pendant deux heures et on contribue seulement quand on a une question. Je ne pourrais pas passer deux heures dans un cours en écoutant un professeur qui n'est pas captivant-e.
Mon premier cours s'appelle « La Dimension internationale » et on discute ce que cela veut dire d'être l'Autre dans une situation, surtout quand l'Altérité est vécue à partir d'une langue. On se concentre sur les expériences des étudiant-e-s étrangers/étrangères. Nous nous sommes introduit-e-s l'un-e après l'autre en français à travers les trajectoires de nos arbres généalogiques. Toutes les histoires mises ensemble à créer une perspective incroyable. Nous avons vécu beaucoup de mobilités dans nos mémoires collectives. J'ai attendu beaucoup de mobilités pour les citoyennes nord américaines, mais il y avait une femme de l'Ukraine et une femme d'Algérie qui ont eu des mobilités liés aux événements historiques et politiques. C'était super intéressant !
 
J'appartiens à un cours qui suis les poètes français à travers les XVIIIe, XIVe, XXe et XXIe siècles pour voir comment les poètes se sont influencés les uns par les autres. Les étudiant-e-s français-e-s connaissent très bien Hugo, Baudelaire, Verlaine, Rimbaud, etc etc alors je dois faire pas mal de travail pour rattraper un peu la formation littéraire des Français-es. Je suis en train de lire Les Poésies par Mallarmé et Les Fleurs du Mal par Baudelaire, par exemple. Le problème, surtout avec les poètes « modernes » et surréalistes, c'est que c'est difficile de parcourir les recueils de poèmes en essayant de saisir ce qui caractérise le poète. J'ai besoin de déchiffrer chaque poème, un travail qui prend énormement de temps et d'effort. Heureusement, cela ne m'embête pas !
Dans mon cours mercredi, on examine les relations avec la mort à traves la littérature. Apparemment, en France, le commencement de l'époque gothique dans la littéraire coïncide avec les atrocités commis pendant la première révolution française et la séparation de l'Église et l'État. Sans les conseils de l'Église sur la mort, les individus ont eu besoin de construire leurs propres rites autour de la mort et par conséquence la mort est devenu plus effrayante. Dans le cours, on regarde la littérature qui porte sur les fantômes et les revenants, ce qui est très cool.

Mercredi soir, je suis un cours d'Espanol débutant. Ce n'est pas du tout facile ! Cela fait des années deupis que j'ai commencé à apprendre une autre langue (j'avais 9 ans quand j'ai commencé mes cours de français), et c'est étrange d'être renvoyée aux bases. Le professeur nous a parlé pour la plupart en espagnol, et je suis parvenue à comprendre. On s'est introduit et on commence avec les lettres et les nombres. On va apprendre aussi un peu de les cultures qui parlent espagnol autour du monde.
En ce moment, mon cours préféré a lieu les vendredis matins de 9h à 11h (alors, c'est évident que je l'adore). Il se porte sur les poètes qui revendiquent un héritage africain. On étudie les poètes qui vient des États-Unis, Brésil et partout dans les Caraïbes (et qui écrit en anglais, en portguais et en français, respectivement). Je trouve le sujet tellement intéressant et les connaissances ajoutent à ce qui j'ai déjà étudié dans les cours sur les littératures francophones minoritaires à Brock. Nous avons la possibilité de choisir nos propres sujets pour une présentation à la fin du cours. J'ai eu à peu près milles idées, mais je crois que je vais me concentrer sur la diaspora africaine au Canada et sa poèsie.

La semaine dernière, j'ai offerte un avis dans ce cours, ce qui est terrifiant car j'ai eu besoin de le prononcer en français devant les francophones et j'ai dû faire l'assomption que le prof m'a compris. Après, j'ai fait la révélation que c'est pas du tout typique pour les étudiant-e-s d'ajouter quelque chose à la présentation du prof. Il était un peu bouleversé, mais il a continué, alors j'espère que c'était acceptable. J'ai réalisé aussi que peut être ma point n'ai eu rien à faire avec le cheminement de la pensée du prof. Les cours sont presque écrits. L'enseignement est plutôt un spectacle qu'un processus interactif.

Quand même, j'ai passé la plupart du week-end en travaillant -- à part les dîners qui a lieu de temps en temps -- et j'ai l'impression que je me suis enfin installée en tant qu'étudiante ici. De toute façon, c'est étrange de voir les statuts sur Facebook qui annonce les examens mi-trimestriel !


Thursday 4 October 2012

Bingo: Writing Home / Écrire des lettres

I had my first trip to the Post Office last week. I wrote a letter to my friend and had to mail it.


I walked to the post office near Monod campus and initially had trouble finding the entrance. Once I managed that, I realized that the post office in France is also a bank... there were four different counters to choose from. I wandered around the store trying to figure out which one was the one to buy stamps. I also tried to avoid embarrassment by verifying that I wasn't supposed to choose stamps before getting to the cash register.

I noticed first at the airport in Poland that queues are not laid out very efficiently. I'm used to efficient and clear line-ups, even at Tim Horton's. In France, there is rarely anything to distinguish where to place an order for something, where the line-up starts, which counter you're supposed to go to, etc. It is really difficult going into a business for the first time as a foreigner; and often because the line-ups are long, there is a lot of pressure to be efficient which is difficult in your second language. I find that quick exchanges are the most difficult.

I sucessfully navigated my way to the counter, bought a few International stamps and then exposed myself as a foreigner by asking where to place the letters when I was ready to send them.

I love "snail mail" and wouldn't mind receiving some... email me for my address if you'd like to send me some!

The letter completes two Bingo assignments: the first one was to write a lengthy letter to my friend, and the second was to find some "sexy" men for her. Included in the letter was my first attempt at finding some suitable candidates...

 

Let's hope she likes older men!

For more information about my Bingo assignments, read this post.
 
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Je suis allée à la poste la première fois la sémaine passée. J'ai écrit une lettre à mon amie qu'il m'a fallu envoyer.
 
J'ai marché au bureau de poste au campus Monod et j'ai eu un peu de mal à trouver l'entrée. Après l'avoir finalement trouvé, j'ai découverte que la poste fonctionne aussi en tant que banque ... il y avait au moins quatre queues parmi lesquelles j'ai eu besoin de choisir. Je me suis promenée autour le magasin en essayant d'assurer que j'aurais choisi la bonne caisse pour achéter les timbres. J'ai essayé aussi d'éviter la gêne en assurant qu'il n'a pas fallu choisir des timbres avant d'aller à la caisse.
 
J'ai remarqué en Pologne à l'aeroport qu'il n'y avait pas de plan bien défini pour la queue. Je suis habituée à des queues très évidentes avec les plans très efficaces, même à Tim Horton's (un restaurant de chaîne). En France, il y a presque rien pour distinguer où commander des plats, où commencer ou joindre les queues, quel comptoir il faut choisir, etc. C'est vraiment difficile de naviguer un magasin ou un bureau pour la première fois comme étrangère ; souvent, les queues ont beaucoup du monde et il y avait aussi la pression d'être efficace pendant les échanges à la caisse, ce qui n'est pas vraiment facile dans une deuxième langue. Je trouve toujours que les échanges brièves sont les plus difficiles.
 
J'étais chanceuse et j'ai fait des bons choix la première fois, j'ai acheté mes timbres internationaux et je me suis exposée en demandant où je poste les lettres quand je suis prête de les envoyer.
 
J'adore recevoir les lettres par courrier ... si vous voulez m'envoyer quelque chose, demandez-moi mon adresse.
 
La lettre que j'ai envoyée se sert le but de deux tâches de Bingo : d'abord, d'envoyer une longue lettre à mon amie, et puis de trouver des beauxgosses pour cette même amie. J'ai inclus dans la lettre mon premier essai de trouver quelques candidats ...
 
 
 
J'espère qu'elle aime les hommes un peu plus âgés !
 
NB : Il y un poste en anglais qui décrit le Bingo Internationale ici. L'idée générale est de compléter certaines tâches avant la fin de mon séjour en Europe qui encouragent la découverte de nouvelles expériences.


Body Language / Le langage corporel

"Body language is a form of mental and physical ability of human non-verbal communication, which consists of body posture, gestures, facial expressions, and eye movements. Humans send and interpret such signals almost entirely subconsciously." - Wikipedia, "Body language"
Between 60-70% of all meaning in human communication is derived as a result of body language. And in my opinion, when trying to communicate in a second language, the interpretation of body language is more important than understanding the words that are being said to you.

It's as if people communicate to you in puzzles. You pick up one or two words that you recognize or that are familiar to words in your own language, and you add those to the body language of the person you are communicating with to try to figure out what they are saying. I still find it incredibly difficult to talk on the phone in French because the exchanges are quick and there's no opportunity for me to see the person I'm talking to.

For the first few weeks I was here, I was completely out of my comfort zone. Language is so linked to culture that English was kind of like a safe-haven where I am able to find myself again, with the use of a well-thought-out sentence. Sarcasm, irony, jokes and ideas are all easily accessed in English. When speaking French, I was stripped of that "insider information" and had to try to be myself in other ways.. mainly through body language. All of the sudden, I was using my hands more when I talked, using exaggerated facial expressions to add to the tone of my statements, and physical humour seemed much more accessible to me. Strangely, I felt more like myself; I was acting like the person that I think I am on the inside because I didn't have the ability to manipulate language into representing that for me.

Now that I'm getting more comfortable with French (and can feel myself improving), hopefully I can also maintain this physical self-expression as well. Just to be sure that I do, I've started Spanish lessons, or as I like to call it "brain gymnastics"!

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Le langage corporel est un système de communication non-verbale y compris des gestes, des attitudes et des expressions physiques. Les êtres humains envoient et interprètent ces signes d'une manière inconsciente.
 
Environ 60-70% du sens fait par la communication est le résultat du langage corporel. Et à mon avis, quand on essaie de comminuquer dans une langue autre que la langue maternelle, l'interprétation du langage corporel est plus important que la compréhension des mots échangés.
Le travail de compréhension se relie au travail de résoudre un puzzle. On entend un ou plusieurs mots qu'on reconnaît ou qui ressemble aux ceux de notre langue maternelle, et après on essaie d'ajouter ces mots au langage corporel pour trouver un sens. Je trouve que c'est encore difficile d'appeler sur la téléphone car les échanges sont rapides et je ne peux pas voir mon interlocuteur.
 
Pendant les premières semaines de mon séjour ici à Lyon, je suis sortie entièrement de ma zone de confort. Les langues sont si liées aux cultures que l'anglais pour moi était un refuge où j'ai eu l'occasion de me retrouver par la prononciation d'une phrase bien conçue. Le sarcasme, l'ironie et un sens de l'humour sont très accessibles pour moi en anglais. Quand je parle français, je suis privé de cette culture capitale qui est nécessaire pour bien manipuler la langue, et je dois utiliser une manière alternative d'être moi-même ... surtout à partir des gestes. Tout à coup, j'ai commencé à utiliser mes mains pour raconter des histoires, les expressions de mon visage sont devenues plus exaggérées, et l'humour physique a été plus accessible que d'habitude. C'est curieux, mais j'ai commencé à sentir de plus en plus comme moi-même ; maintenant le « je » intérieur est reflété par le « je » extérieur car je n'ai pas la capacité de me représenter exclusivement par le langage choisi.
 
Maintenant que je commence à trouver des bonnes expressions en français pour m'exprimer et je me sens plus à l'aise dans cette langue étrangère, j'espère que je peux maintenir cet extérieur que j'ai découvert. Pour l'assurer, j'ai commencé un cours d'espagnol ou ce que j'appelle les « gymnastiques mentales » !


Tuesday 2 October 2012

Bingo ! : Laisse-toi tentée des repas gourmands

Je ne sais pas de qui j'ai usurpé cette vie, mais elle était la femme la plus chanceuse du monde ! De jeudi jusqu'à dimanche la semaine dernière, elle a mangé seulement un des repas considérables chez elle ... quand elle a cuisiné pour neuf personnes.

JEUDI :
  • J'ai mangé à la cantine avec Danielle. J'ai eu une brochette de dinde, de la paella, de la ratatouille et le fromage comme dessert (je n'aurais jamais cru que je mangerais le fromage comme dessert).
  • Pour goûté avec Flo et Hattie, nous avons pris du sorbet aux fraises, des bananes et une petite pâtisserie dont j'oublie le nom (malheureusement !).
  • J'ai cuisiné les gâteaux du thôn avec Hattie en tant que dîner pour Flo, Milica et Louise. (« Est-ce qu'on aurait besoin d'ajouter une entrecôte de poisson ? »)

VENDREDI :
  • J'ai rencontré une amie de Brock, Anna, à un bouchon Lyonnais à Vieux-Lyon. Nous avons pris la charcuterie qui m'a presque étouffer ... mais c'était quand même bonne. L'entrée était les saucisses dans un sauce de fromage. C'était trop bon ! Nous avons terminé avec un sorbet aux fraises.
  • J'ai mangé une tartiflette et de la salade chez Hattie, préparés avec tendresse par Flo et Hattie.
SAMEDI:
  • On a déjeuné chez Milica en créant nos propres sandwichs avec les baguettes, le camembert et les saucisses.
  • Samedi soir, j'ai cuisiné du chili végétarien avec les pommes de terres rôtis (en dépit le catastrophe avec l'aluminium dans le micro-onde) et crème fraîche car je n'ai pas trouvé de crème aigre (ce qui est typique au Canada). Flo et Hattie ont contribué un apéritif exquis de chèvre chaud sur pain, couvert des herbes de Provence et du miel. Le dessert était les miettes de biscuits aux pépites, le fromage marscapone (avec du lait et du sucre) et les framboises fraîches.
DIMANCHE :
  • Danielle a fait un brunch pour nous deux. Il se compose d'un mélange des oeufs, des champignons, des oignons, de l'ail et des lardons. Avec le ketchup ! Je n'ai pas remarqué jusqu'à ce moment que le petit déjeuner à l'américain m'a manqué.
  • Ce soir-là, Maddy a cuit un ragoût de pâtes avec le match des Olympique Lyonnais. Jamie et Hattie ont fait « Baked Alaska » pour le dessert (ce qui était mortellement délicieux). Il y avait la glâce à la menthe poivrée chocolat dedans. Je l'estime comme un des meilleurs desserts au monde.

Qui que vous soyez qui vit typiquement cette vie, je refuse de vous la rendre. C'est la vie d'étudiante de luxe (même si j'ai eu besoin d'emprunter les ustensiles de cuisine, etc pour que tout le monde pouvaient manger chez moi).

Tout ce qui me reste de dire en ce moment c'est qu'il me faut aller immédiatement au gymnase !

Bingo!: Indulge Repeatedly in Amazing Food

I don't know whose life I've taken over, but this is one of the luckiest people ever. From Thursday to Sunday last week, she only ate one major meal in her own home... when she cooked for nine people.

THURSDAY:
  • I ate lunch at the canteen with Danielle. I had a shish-kebab of turkey, paella rice, ratatouille and some cheese for dessert (I never thought I would have seen the day).
  • I had goûté (afternoon snack) with Flo and Hattie which involved strawberry sorbet, bananas and a pastry that reminded me of a honey crueller. Delicious!
  • I cooked fishcakes with Hattie for Flo, Milica and Louise for dinner. ("Should we add a side of fish?")

FRIDAY:
  • I had lunch at a bouchon in Vieux-Lyon with Anna (a friend from Brock). We had charcuterie (basically a meat plate) which I almost choked on.... it was still delicious. The main course was saucisses in cheese. It was actually too delicious. We finished off with some strawberry sorbet.
  • I ate a dinner of tartiflette and salad at Hattie's, lovingly prepared by Hattie and Flo.
SATURDAY:
  • I ate delicious baguette sandwich with camembert cheese and saucissons for lunch at Milica's.
  • Saturday night, we had vegetarian chilli with baked potatoes (in spite of the aluminum in the microwave/oven fiasco) and crème fraîche (similar to sour cream). An amazing aperitif of melted goat cheese on toast covered with honey and Herbes de Provence courtesy of Hattie and Flo. For dessert we had a cup of cookie crumbs, marscapone cheese (mixed with sugar and milk) and fresh raspberries.
SUNDAY:
  • For brunch, Danielle made an egg concoction that included mushrooms, onions, garlic and lardons. With ketchup! I didn't even realize I had been missing Canadian breakfast.
  • That night, Maddy made pasta stew before the Olympique Lyonnais game. Jamie and Hattie made Baked Alaska for dessert (it was so good, it was deadly). It had Mint Chocolate Chip ice cream. Probably one of the best desserts ever.

Whoever's life this is normally, I refuse to give it back. This is luxury student living (even though I had to borrow cooking utensils, plates, silverware and glasses to be able to fit everybody).

All I have to say is, it's time to hit the gym.