Other universities sometimes have “depots” of items left behind by International students that incoming Internationals can access to find things for life in residence. I was told that no such place existed at ENS.
One day, I noticed my friend Milana trucking a printer and other unlikely items across campus and found out that there was a room on campus with abandoned belongings, but that you needed to know someone that had left things bheind. She suggested that I accompany her another time to see if there was anything there that could help me out.
It took a few weeks before I finally got to go there and in the interim my imagination went wild, envisioning all the possible items that I might find there. I began calling it Aladdin’s Cave of Wonders. Even my most fantastic conceptions about what it might be like did not result in disappointed expectations...
Milana and I waited at least an hour for the residence caretaker to return from an engagement, jumping at the sound of keys and getting strange looks from all the students living in that section of Monod. The caretaker finally let us in! We carefully made our way down a flight of creepy cement stairs and down a few hallways lined with lamps, computers from the early 90’s, plastic lawn chairs and mops.
When we got to the boxes of Milana’s friend, we started out delicately, trying not to move things around too much and just taking what seemed reasonable. After a few minutes, we were scavenging anything we could and trying to figure out how much we could carry. When offered something for free, it doesn’t seem to matter so much if you really need it.
We walked back up the stairs and informed the caretaker that she could close the door. I was afraid she would ask to see what we had taken. Here is my collection of “found” treasures:
We had been Aladdin for a few minutes, and I especially fit the persona on the trek back to Descartes campus and to my room. He had been a “street rat” and I looked like I would have fit right in next to some garbage bins.
My quality of life has greatly improved and I no longer sleep under a sleeping bag, have to boil water in a pot for tea, have to borrow cups from my roommates if I have friends over nor do we keep our garbage bag on the floor any longer. Hooray for garbage cans!
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Ne vous emballez pas ... non, je ne suis pas partie sur un voyage inattendu au Moyen-Orient. Cependant, cela n'a pas refroidi mon enthusiasme pour le petit voyage j'ai fait jeudi au sous-sol des résidences de Monod.
Parfois les universités ont les dépôts des objets oubliés des ancien-ne-s étudiant-e-s pour que les nouveaux/nouvelles arrivé-e-s puissent mieux s'installer dans les résidences. Quand j'ai demandé s'il y avait un de ces dépôts à ENS, M. Blondot m'a dit simplement non.
Un jour, j'ai remarqué mon amie Milana tirant une imprimante et les autres objets inattendus à travers le campus Descartes. C'est comme ça que j'ai entendu parler d'une chambre à Monod où les objets oubliés se trouvent ; mais, on ne pourrait pas avoir accès sans la connaissance d'un-e ancien-ne étudiant-e qui a laissé des objets. Milana a proposé que je l'accompagnerai une autre fois pour verifier s'il n'y avait pas un truc que j'aimerais.
Queques semaines sont passées avant que nous sommes enfin rendues à cet endroit et pendant l'entre-temps, j'ai laissé libre cours à mon imagination, en concevant tous les possibilités que je pourrais trouver à l'intérieur. J'ai commencé à l'appeler la Caverne d'Alib Baba. Même mes conceptions les plus merveilleuses n'ont pas eu pour résultat les aspirations déçues ...
Milana et moi avons attendu au moins une heure pour la femme qui s'occupe de la résidence Monod qui partait pour un événement. Nous avons sauté au son des clés et reçu les regards curieux des étudiants qui habitent dans ce bâtiment. Finalement, elle est arrivée et nous y sommes entrées ! En descendant les escaliers du béton sinistres d'un pas précis, nous avons remarqué des tas de lampes, d'ordinateurs des années 90, de chaises longues en plastiques et de serpières ... j'ai vu des trésors.
Nous sommes finalement arrivées aux boîtes dont nous avons accès, et on a commencé légèrement, essayant de ne pas bouleverser trop les contenus et prennant qui a semblé raisonable. Après quelques minutes, nous sommes devenues les pilleuses, prennant n'importe quoi et laissant seulements les trucs qu'on n'a pas eu la capacité de porter. Quand quelque chose est gratuit, il ne semble pas que « le besoin » est encore pris en compte.
Nous sommes remontées les escaliers, et j'ai eu une telle peur que la femme aurait demandé de voir ce qu'on a pris. Voilà mon butin « trouvé » :
J'étais Aladdin pour un moment, mais j'ai vraiment incarné le personnage en rentrant à Descartes. On l'a appelé un gamin de rue et je crois que j'aurais trouvé ma place facilement à côté d'une benne à ordures.
La qualité de ma vie a déjà amelioré et je ne dors plus en dessous d'un sac de couchage, je ne bouille plus de l'eau dans une casserole pour faire du thé, je n'ai plus besoin d'emprunter les verres pour inviter des ami-e-s chez moi et mes collocs et moi avons finalement une poubelle !
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